Ne t’inquiète plus sur mes capacités

Le 3 Mai 1917

Mon petit chéri,

J’ai reçu hier soir ta gentille missive du 30. Je venais juste de rentrer de bicyclette. Nous avons fait une très bonne promenade par un temps splendide. Pour te rassurer à l’avenir, Suzanne m’a dit que j’avais fait de grands progrès et que je me tenais maintenant très bien sur ma bicyclette. Aussi, je tiens à te communiquer ces détails, afin que tu ne t’inquiètes plus sur mes capacités.

Tantôt, rendez-vous avec Marie-Louise à 2h½, bureau d’omnibus derrière l’Opéra. Pour changer, je ne suis pas en avance et je me vois dans l’obligation de te quitter.

En espérant que ta santé est toujours bonne et que tu ne souffre pas trop de la chaleur, je t’envoie mon grand câlin une foule de caresse de ta

Mino

03-05-17

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