Le 20 Décembre 1916 –

Mon petit chéri,

Il doit être écrit que je t’écrirai que tous les deux jours en ce moment. Hier, je n’ai pas pu t’écrire, j’ai eu la visite de Suzanne et Loulou et j’ai profité d’un moment de beau temps pour aller faire un petit tour. C’était réussi, la neige s’est mise à tomber, heureusement je n’étais pas loin et je suis rentrée tout de suite. Aujourd’hui, je me sens très bien, aussi je vais retourner faire un tour, mais pas dehors, dans les magasins. Mon père va mieux aussi. Espérons que nous ne parlerons plus de maladie à présent. J’ai payé ma part.

J’ai reçu ce matin tes deux gentilles lettres du 17 et 18. Tu n’as pas de nouvelles de moi. Ça ne m’étonne pas puisque je t’ai pas écrit régulièrement depuis huit jours. Enfin, maintenant c’est fini, je t’écrirai tous les jours.

Je vois Marie-Louise demain, aussi je vais la prévenir de tes intentions envers elle.

En espérant que tu as reçu de mes nouvelles et que tu es toujours en bonne santé, je t’envoie mon Lou aimé mes plus doux baisers.

Celle qui pense à toi,

Germaine