Jeanne Randier est née en 1890 à Vichy. C’est une amie de Suzanne Sevette.
En 1913, elle épouse François Delplancq, un tailleur d’habits nantais.
Leur fils ainé, Pierre Delplancq nait en juillet 1914.
En octobre 1918, elle passe quelques jours chez les Sevette avec son fils de 4 ans.
30/09/1918 : Suzanne attend son amie Jeanne Delplancq pour demain soir.
02/10/1918 : Jeanne Randier est arrivée hier soir à 9h avec son petit. Ton père avait été la chercher avec Suzanne avec la camionnette. Nous sommes déjà très amie ensemble et je suis tout à fait camarade avec son petit.
07/10/1918 : Jeanne a toujours très mal à ses dents. Ce sont des névralgies et cela la fait beaucoup souffrir. Elle ne peut pas dormir la nuit. En ce moment, elle est couchée.
08/10/1918 : Tu me demandes chéri pourquoi j’appelle Madame Delplancq, Jeanne Randier. C’est tout simplement parce que chez toi, on l’appelle ainsi. Son fils est toujours aussi diable. Nous continuons à être très amis. Jeanne allait un peu mieux ce matin. Hier, elle a été très malade. Toujours ses névralgies ! Elle se fait du mauvais sang, voilà plus de 8 jours qu’elle n’a pas de lettre de son mari. Rien d’étonnant à ça, puisqu’elles passent par Vichy.
24/10/1918 : Jeanne nous quitte Lundi soir 28. Elle est forcée de partir le soir. Les express étant supprimés de jour à parti de demain 25. Cela ne la fait pas rire de voyager de nuit avec son petit.
07/03/1919 : Jeanne Delplancq a écrit à Suzanne pour lui demander ce qu’il ne ferait plaisir comme cadeau de mariage. Je lui ai répondu tout à l’heure en la remerciant beaucoup et en lui disant qu’une petite lampe électrique me ferait grand plaisir. Comme j’en avais envie. Je ne pouvais guère mieux demander.