Une chaleur abrutissante

Paris, Le 13 Mai 1917

Mon Lou chéri,

Aujourd’hui Dimanche, je ne sais que faire de moi. Je devais voir Marie-Louise, mais hier j’ai reçu un mot d’elle me disant qu’elle ne pourrait se trouver au rendez-vous fixé. Aussi me voilà comme une âme en peine ! Il fait une chaleur abrutissante, pas un brin d’air. Je vais aller voir Germaine, cela me distraira un peu.

J’espère que tu es bien rentré à ton escadrille et que ton capitaine est tout disposé à t’accorder la permission demandée.

En attendant de tes nouvelles, je termine en t’envoyant mon chéri mes plus doux baisers,

Mino

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