Si seulement…

Paris, le 7 Décembre 1915

Mon petit chéri,

Voici trois jours que je n’ai eu le plaisir de lire une de tes gentilles lettres. Je ne m’en étonne pas trop, puisque je sais que tu es en déplacement. J’en aurai sans doute plusieurs à lire à la fois. Si seulement tu m’annonçais ta visite pour bientôt ? Enfin, je ne me désespère pas, et j’attends avec impatience en pensant aux beaux jours que nous passerons ensemble.

J’espère que ta santé est toujours bonne, et j’espère aussi avoir de tes nouvelles demain. Dans cet espoir je te quitte en t’envoyant mon adoré mille de mes plus doux baisers.

Ta fiancée,

Germaine

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