Le 22 Juillet 1916
Mon Loulou chéri,
J’ai reçu hier soir ta gentille lettre du 20. J’espère que maintenant tu as de mes nouvelles. Ce qu’il y a de plus drôle, c’est que tu aies reçu le coupe-ongle sans la lettre qui avait été mise en même temps.
Tu m’excuseras, je t’écris un peu vivement. Je dois aller faire mes adieux à Marie-Louise et pour changer, je ne suis pas en avance. Je t’écrirai plus longuement ce soir.
En attendant une mignonne lettre, je termine mon adoré en t’embrassant bien tendrement,
Germaine