Charles Wehlen

Charles Wehlen est un camarade de classe de Lucien. Ils étaient ensemble au Lycée Voltaire.

Lycée Voltaire. Lucien est le 3e en haut à gauche. Mais où est Charles ?

En 1906, les deux camarades fuguent pour rejoindre le Brésil ! lacroix-13-12-06 En 1911, Charles intègre l’école des Arts et Métiers de Lille. Il est mobilisé en même temps que Lucien et en 1917, il passera dans l’aviation. Il recevra une citation à l’Ordre de l’Aéronautique : “Pilote de grande valeur dont la courage et le dévouement sont dignes des plus grands éloges. Mort pour la France, le 11/05/1918, au cours d’un combat très dur, soutenu contre trois monoplaces ennemis, et mené avec la plus belle énergie”.


27/06/1917 : J’ai appris que Wélène (je ne sais écrire ce nom) ainsi que Paillard étaient à Dijon comme élèves pilotes. Le savais-tu ?

22/05/1918 : J’ai reçu ce matin ta mignonne lettre du 20. Je savais déjà la mauvaise nouvelle concernant Wehlen, mais je n’avais pas voulu t’en parler, pensant que tu le saurais toujours assez tôt ! C’est bien triste ! Ce pauvre garçon n’a jamais eu de chance ! Ce que je plains le plus, c’est sa fiancée ! Que va-t-elle devenir…!!! Je souhaite de tout coeur qu’il n’ait été que blessé ! Et que bientôt nous ayons de meilleurs nouvelles !!! C’est Loulou qui me l’a appris Dimanche dernier. Je savais que Kretzschmar (tu parles d’un nom rigolo à écrire !) avait écrit chez toi, pour demander ton adresse, afin de t’annoncer cette triste nouvelle. Tout cela n’est pas gai !

25/05/1918 : Hier, Suzanne parlait de Wehlen. Son père est venu chez toi. Il a reçu une lettre de son capitaine qui lui dit d’espérer. Qu’il y a de grandes chances qu’il ne soit pas blessé. De plus, il lui a fait des éloges sur son fils et lui a ajouté qu’avec son caractère, il ne resterait pas longtemps prisonnier. Puisse-t-il dire vrai !

28/09/1918 : J’ai reçu ce matin une lettre pour toi, je l’ai ouverte croyant qu’elle venait de ton camarade du M.F.A. (…) Ce n’était pas de lui du tout, mais du beau-frère à Wehlen. Tu m’excuseras de cette indiscrétion et j’espère que tu ne m’en voudras pas.