Charles de la Fournière

Charles Marie Henri de la Fournière (né en 1891) est le filleul de Marie-Louise.

Il est enseigne sur une canonnière. Elle lui rend visite à Brest en 1917, sans en parler à Espierre, son amoureux officiel.

charles de la Fournière

En automne 1918, le bateau de Charles coule, et Marie-Louise est soupçonnée un moment d’espionnage et d’être la cause du naufrage.

coulé

→ voir sa fiche de l’école navale


19/08/1917 : J’ai reçu aussi hier une longue lettre de Marie-Louise. Elle a été déjeuner à bord de la canonnière de son filleul. Cela l’a beaucoup amusé. Elle rentre bientôt. La semaine prochaine je crois.

18/10/1917 : Elle ne m’avait pas dit qu’elle avait été voir l’enseigne sans prévenir Espierre ! Ce qui fait qu’il ignore son voyage à Brest. Elle est restée 48h. Elle va un peu fort. Aussi je lui ai fait de la morale. Elle me donne raison et reconnait qu’elle n’aurait pas dû y aller. Quelle enfant ! On dirait qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait.

03/10/1918 : Hier, j’ai vu Marie-Louise qui est toujours aussi rayonnante. Elle a une mine superbe, malgré bien des ennuis qu’elle vient de traverser. Il lui est arrivé une histoire fantastique qui aurait pu lui coûter cher. Elle a été accusée d’espionnage ! Tu vois d’ici Marie-Louise espionne ? Elle a été arrêtée et a subi un interrogatoire de 2h. Toutes ses correspondances ont été ouvertes entre autre le mot qu’elle m’écrivait au sujet du pichinet !!!… Il parait que cela a bien amusé les policiers ! Tout cela vient d’un petit mot qu’elle avait écrit à l’entête d’un journal. Sur ce petit mot, elle parlait de l’enseigne (je ne me rappelle plus très bien en quels termes). Voilà qu’elle a perdu ce journal. Et qu’il a été trouvé par un officier de marine. Cela a fait du vilain. Elle avait écrit ce mot pour s’amuser. Total, on l’a pris au sérieux et on l’a accusé d’être la cause de la perte du navire commandé par l’enseigne. On la prenait pour une espionne. Enfin, au bout de 8 jours, on s’est aperçu qu’elle était innocente et on l’a laissé tranquille. L’enseigne a reçu l’ordre de son commandant de rompre avec elle et de cesser toutes relations. Il a de très mauvaises notes maintenant. C’est charmant. Marie-Louise est fâchée avec Espierre. Elle va probablement se marier avec l’enseigne. Quel numéro ! Elle n’a pas changé. Il l’a suppliée de se marier tout de suite. Elle préfère attendre la fin de la guerre.

18/11/1918 : Marie-Louise a fêté joyeusement l’armistice. Il parait qu’elle était paffe ! Elle n’était pas toute seule, elle au moins !!! Elle avait l’enseigne 

03/01/1919 : J’ai rencontré Marie-Louise qui m’a présenté l’enseigne. Elle s’en va avec lui passer sa permission à Brest. Elle est ravie !