Raymonde Guyon (née en 1889) habite au premier étage de mon immeuble. Elle est couturière et elle a une apprentie.

Raymonde vivait avec sa mère Marie Victorine Boulmier, veuve depuis 1907. Cette dernière est décédée le 18 mars 1915, 4 ans après le décès de ma propre mère. Raymonde est restée seule, sans famille.

En 1915, elle m’accompagne et me chaperonne à Saint-Quay-Portrieux où elle a l’habitude de passer des vacances.

En décembre 1916, elle reste à mon chevet, puis attrape ma maladie.

 

17/12/1916 : Je crois t’avoir dit que la personne qui demeure au dessous de moi est venue me soigner lorsque j’étais au lit, et qu’elle avait attrapé ma grippe par la suite. Ce qui fait qu’en ce moment, elle est toujours malade. Aussi, maintenant, c’est moi qui fait le rôle de garde-malade et je ne suis pas souvent chez nous.

En 1917, je fais quelques travaux de couture pour elle. Elle embauche les soeurs Platteeuw lorsqu’elle a trop de travail.

22/10/1917 : Je ne vais pas encore sortir aujourd’hui, je vais aller travailler auprès de la couturière qui a un bon feu. Comme tu vois, c’est une visite plutôt intéressée.