Marcel Seng a été le premier témoin de l’idylle de Germaine et Lucien, à Cayeux-sur-mer. Né de parents aubergistes, il est ingénieur des Arts-et-Métiers. Il connait à la fois la famille de Germaine (Gustave Bertin lui écrit pour sa fête) et la famille de Lucien (il est de la grande famille des Arts-et-Métiers). Sa santé fragile lui permet d’échapper dans un premier temps à la mobilisation générale… ce qui n’est pas du tout à son goût ! Il réussira à se faire engager en tant que motocycliste en octobre 1914. En février 1915, il est classé dans le service auxiliaire, à Paris, pour cause d’anémie et de faiblesse générale.

En Avril 1915, il passe au 2e groupe d’Aviation, il est nommé caporal en juillet 1916. En décembre 1916, il part à St Raphaël (Var), à la maison Henri Fabre (chantiers d’aviation) .

La guerre terminée, il emménage à Paris avec sa fiancée Madeleine, (dont on ne connait que le prénom). Mais en juin 1919, il tombe gravement malade. Son état nécessite des soins constants et il retourne vivre chez ses parents, Avenue de la Bourdonnais. Germaine va régulièrement le visiter. Son état est grave, mais tous gardent espoir. Le médecin lui conseille de déménager à Nice, ce qu’il fit sans doute en juillet 1919.

Le 11 octobre 1919, il meurt à Nice. La maladie qui l’a en parti protégé de la guerre, a fini par avoir sa peau. Il n’existe pas de photographie où Marcel soit clairement identifié. Mais parmi les clichés de vacances de Germaine et Lucien, on retrouve 3 prises de vue de la sépulture de leur ami Marcel.

Elle était vraisemblablement située à Nice (les défunts des tombes voisines sont également décédés à Nice) mais si c’est le cas, elle a maintenant disparu.

On ne sait pas ce qu’est devenue sa fiancée, Madeleine…