Le 23 Octobre 1918
Mon petit chéri,
Je pense que tu as dû déménager. Je n’ai rien reçu de toi hier de la journée. Ce matin non plus. J’ai hâte d’être à ce soir, pour voir si j’aurai de tes nouvelles.
Je t’écris un mot en courant ! Suzanne vient de me dire seulement que j’allais déjeuner avec elle chez sa tante et il est midi. Tu vois si nous sommes en avance !
En attendant impatiemment une lettre de toi, je te quitte mon chéri Aimé en t’envoyant une foule de caresses de ta petite gosse qui t’aime follement,
Mino