Le 6 Juin 1917,
Mon Lou chéri,
Je t’écris ce mot bien vivement car je suis très en retard. Juge, il est 3h½ et je vais chez ta tante. Tu vois ça d’ici.
Ce matin, j’ai eu les fumistes qui m’ont fait beaucoup de gâchis, aussi j’ai eu à nettoyer. Ça fait trois jours que je ne vois plus ma femme de ménage.
Reçois mille doux baisers de celle qui t’adore,
Germaine