Le 18 Septembre 1916

Mon petit chéri,

Je n’ai pas eu le plaisir de recevoir de tes nouvelles ce matin. Comme je vais chez toi tout de suite, j’espère que tes parents m’en donneront.

As-tu eu une solution au sujet de ta petite histoire ? J’espère que oui, car vraiment, c’est plutôt long. Malgré tout, en ce moment il me semble que si le temps est pareil là-bas qu’ici, tu ne pourrais voler. Il pleut constamment. Moi je trouve le temps un peu long et j’attends une permission avec impatience. Malheureusement je crois que j’ai le temps d’attendre !!!

A part ça, rien de nouveau à te dire.

J’espère que tu es toujours en bonne santé. Dans cet espoir et en attendant de tes nouvelles, je t’embrasse mon petit chéri bien tendrement.

Celle qui t’adore,

Germaine