La grande bataille

Paris, Le 2 Mars 1916

Mon petit chéri,

Comme je m’en doutais me voilà privée de tes nouvelles. Nous voici le 2 Mars et ta dernière lettre était du 23, cela fait un grand écart. Je ne m’inquiète pas outre mesure, car je sais que c’est général, personne ne reçoit des nouvelles du front.

J’espère que tu n’es pas trop mêlé à la grande bataille qui se livre en ce moment. J’ai toujours confiance, aussi, je ne me décourage pas. J’espère bien que tu es en bonne santé.

02-03-1916

En attendant impatiemment de tes nouvelles, reçois mon petit Loulou chéri, les plus doux baisers de celle qui pense à toi sans cesse,

Germaine

Creative Commons License