En sachant où tu es

Paris, Le 9 mars 1916

Mon chéri,

J’ai encore eu le plaisir de recevoir ce matin une gentille carte du 1er. Je ne m’y attendais pas, en ayant reçu une lettre hier, je ne pensais pas en avoir à nouveau aujourd’hui. Le courrier a l’air de vouloir remarcher régulièrement. Tant mieux, j’ai été assez longue à avoir de tes nouvelles. J’espère que de ton côté le courrier ne te fait pas défaut.

Tu me dis de ne pas être inquiète. C’est assez difficile, en sachant où tu es. Enfin, j’espère que ta santé est toujours bonne.

En attendant de tes bonnes nouvelles, je termine ce petit mot en t’envoyant mon Loulou adoré mes baisers les plus doux. Celle qui t’aime tendrement,

Germaine

 

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