Petit mot à la hâte

Paris, le 16 Octobre 1915

Petit Loulou chéri,

Un petit mot à la hâte, car il se fait tard. Malgré tout, je ne voudrais pas que cette journée se termine sans te donner de mes nouvelles. J’attendais une lettre de toi aujourd’hui, mais je n’ai rien reçu. Peut-être que demain j’aurai plus de chance. Et encore, j’en doute car le Dimanche, c’est très rare.

J’espère que tu es toujours en bonne santé et que tu es toujours à l’arrière.

En attendant de tes nouvelles, reçois mon adoré mille tendres baisers de ta petite fiancée.

Germaine

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